Chapitre : Les obligations (wājibāt) de la prière
Elles sont au nombre de dix-huit :
- La récitation de la fātiḥa,
- L’ajout d’une sourate ou de trois versets dans deux unités des prières obligatoires et dans toutes les unités des prières surérogatoires et du witr,
- La récitation [du qur’ān] dans les deux premières unités,
- La récitation de la fātiḥa avant la sourate,
- Poser le nez en plus du front dans la prosternation,
- Accomplir une deuxième prosternation dans toutes les unités avant de passer à une autre station,
- Accomplir les piliers de la prière (itmi’nân),
- La première assise,
- La lecture du tašahud pendant cette première assise selon l’avis authentifié,
- La lecture du tašahud dans l’assise de fin,
- Se relever pour la troisième unité sans retard après le tašahud,
- La prononciation du mot as-salām mais le mot ̕alaykum n’est pas une obligation,
- L’invocation (qunūt) de la prière de l’impaire (witr).
- Les takbīrāt des prières des fêtes (‘īd),
- Le takbīr d’ouverture pour chaque prière et non pas seulement pour les prières des fêtes,
- Le takbīr de l’inclinaison au cours de la deuxième unités de la prière des fêtes,
- La récitation à voix haute pour l’imam lors de la prière du fajr, des deux premières unités du maġrib et du ‘ishâ fût-ce des prières manquées, la prière du vendredi, les prières des fêtes, des tarâwîh ainsi que le witr pendant le mois de ramadân.
- La récitation à voix basse lors des prières du ḍuhr et du ‘asr ainsi que les unités postérieures aux deux premières unités du maġrib et du ‘ishā , et les prières surérogatoires diurnes. Celui qui prie seul a le choix entre réciter à voix haute ou à voix basse lors des prières du maġrib, du fajr ou du ‘ishā et il en va de même pour les prières surérogatoires nocturnes. Et si le fidèle délaisse la récitation de la sourate dans les deux premières unités du ‘ishā , il la lira dans les deux dernières unités avec la fātiḥa à voix haute, mais s’il délaisse la fātiḥa [dans les deux premières], il ne la reportera pas dans les deux dernières unités.