Chapitre : Le doute dans la prière
Un doute, quant au nombre de rak’a accomplies, qui survient avant les salutations finales invalide la prière, pour quelqu’un qui doute pour la première fois ou qui n’est pas sujet à des doutes répétés. Si le doute survient après les salutations finales, il n’est pas pris en considération à moins que l’on ne soit certain d’avoir omis quelque chose.
Maintenant, si le doute est fréquent, le fidèle agit en se conformant à son estimation [s’il pense avoir prié trois raka’a et non quatre, il considère effectivement en avoir prié trois] ; et si aucune opinion ne prévaut, il se base sur le plus petit nombre de rak’a qui lui vient à l’esprit, en observant une station assise après chaque rak’a par précaution. [Si donc il considère n’avoir prié qu’un rak’a, il s’assiéra cependant après celle-ci, car il s’agit peut être de la seconde rak’a. La suivante sera la seconde ou peut être la troisième. Il se prosternera donc en considérant que c’est la seconde. La suivante sera la troisième mais peut être aussi la quatrième [toujours à cause du doute] ; aussi se prosternera t-il en songeant que c’est peut-être la quatrième. Et à la quatrième et dernière rak’a [qui est peut être en réalité une cinquième], il lui faudra bien entendu se prosterner].