Cas du voyageur
Le voyageur est en droit de ne pas jeûner bien qu’il soit préférable de jeûner pour lui, dans la mesure où cela ne lui cause pas de tort, et si la plupart de ses compagnons de voyage jeûnent aussi, et qu’ils ne sont pas associés aux dépenses du voyage ; s’ils sont associés aux dépenses du voyage et qu’ils rompent le jeûne, le mieux est de rompre afin d’être en accord avec le groupe.
Celui qui meurt avant que ne prennent fin les circonstances lui permettant de rompre [voyage, maladie] n’a pas à laisser derrière lui de testament pour faire rattraper ces jours ; les seuls jours à rattraper sont ceux qu’il aurait pu rattraper lui-même sans l’avoir fait ; cependant il n’est pas nécessaire que les journées à rattraper se suivent et il n’y a pas d’indemnisation à verser si le Ramadan suivant arrive alors que les journées du précédent n’ont pas toutes été rattrapées.
Le vieillard ou la vieille femme très âgés (ou fatigués) peuvent rompre, en payant un rachat pour chaque jour de jeûne manqué, rachat qui équivaut à une demi-mesure de blé.
Celui qui a fait le vœu de jeûner sa vie durant mais qui n’est pas en mesure de le faire, affaibli par son travail, peut ne pas respecter son vœu en payant la même expiation. Et s’il n’a pas de quoi la payer, qu’il demande pardon à Dieu — exalté soit-Il — et qu’il Lui demande de l’affranchir de ce vœu.