Ce qui rompt le jeûne et nécessite une expiation (kaffâra) et un rattrapage
Il y a vingt-deux choses qui, accomplies délibérément et sans contrainte, annulent le jeûne ; chaque journée de jeûne doit être rattrapée, et un jeûne expiatoire vient, de plus, sanctionner ces transgressions :
- Toute relation sexuelle par l’un des deux orifices tant pour celui qui « agit » que celle (ou celui) qui subit.
- Manger ou
- boire, qu’il s’agisse d’aliments ou de médicaments.
- Avaler [délibérément] de la pluie qui a pénétré dans sa bouche.
- Manger de la viande crue même si elle est avariée, sauf si elle est véreuse.
- Manger de la graisse.
- Manger de la viande séchée selon l’unanimité des savants.
- Manger du blé
- ou le croquer dans sa bouche, sauf si on le mâchonne jusqu’à ce qu’il disparaisse dans la bouche sans laisser de traces.
- Avaler un grain de blé,
- de sésame ou un aliment similaire de l’extérieur de la bouche.
- Manger de l’argile arménienne.
- Manger de l’argile non arménienne lorsqu’on est habitué à en manger.
- Manger un peu de sel.
- Avaler la salive de son épouse ou
- de son ami mais non pas la salive d’autres personnes.
- Manger délibérément en pensant que son jeûne n’est plus valable parce qu’on a calomnié quelqu’un,
- ou parce qu’on s’est fait faire une saignée,
- ou après avoir touché une femme ou
- l’avoir embrassée avec désir,
- ou après s’être allongé auprès d’elle sans avoir éjaculé,
- ou encore après s’être graissé les moustaches, sauf si un juriste en a donné la permission ou si on a entendu le hadîth sans en avoir compris le sens ; par contre, si on en connaît l’explication, l’expiation est alors obligatoire. L’expiation est également imposée à celle qui contraint un homme à avoir avec elle des rapports sexuels.