Dans quels cas le rachat n’est-il pas permis ?
Lorsqu’une personne âgée a à faire un jeûne expiatoire pour se délier d’un serment, ou à la suite d’un meurtre, même si elle n’est pas en mesure de libérer un esclave ni de jeûner du fait de son grand âge, il ne lui est pas permis de se racheter par une aumône, car le jeûne vient ici déjà remplacer un rite [consistant en une dépense] dont elle n’avait pas pu s’acquitter. Les jeûnes surérogatoires peuvent être rompus sans excuses avant l’heure du zhuhr (midi) ; être invité (ou inviter) à manger est considéré comme une raison valable pour l’invité et pour son hôte, et une récompense sublime lui est réservée. Une journée de jeûne surérogatoire rompue doit obligatoirement être remplacée sauf si on a entamé son jeûne les cinq journées suivantes : les deux jours de la fête et les jours du tashrîq : ces journées ne sont en effet pas à remplacer lorsqu’elles ont été rompues.