Les rites funéraires
Il est coutumier (sunna) de diriger un homme à l’agonie vers la qibla (dans une autre version : de le placer sur sa droite), et il est permis de le placer sur le dos en lui rehaussant légèrement la tête. Il faut essayer de lui faire prononcer l’attestation de foi, mais sans trop insister ni l’obliger à le faire.
Il est conseillé de prononcer l’attestation de foi près de la tombe, bien que selon d’autres avis minoritaires, on ne doit pas la prononcer. D’autres encore estiment qu’on ne doit ni l’obliger, ni l’interdire.
Il est conseillé aux proches, et aux voisins de l’agonisant de le visiter et de lire chez lui la sourate « Yasin », bien que certains savants plus proches de nous dans le temps aient préféré la sourate « Le Tonnerre » (al-Ra’d). Les savants ne sont pas tous d’accord sur un point : doit-on faire sortir de la pièce la femme qui a ses règles ou un retour de couches ?
A la mort de l’agonisant il faut lui resserrer les mâchoires et lui fermer les yeux, en disant : « Au nom de Dieu et conformément à la tradition (milla) de l’Envoyé de Dieu – sur la lui grâce et la paix -. Mon Seigneur, facilite-lui sa situation présente ainsi que ce qu’il va rencontrer ; accorde-lui la félicité au moment où il Te rencontrera ; et fais-en sorte que sa nouvelle condition soit meilleure que sa condition présente ! » Ensuite il faut lui placer un poids sur le ventre afin que celui-ci ne gonfle pas, et lui mettre les mains sur les côtés et non pas sur la poitrine.
Il est déconseillé de lire du Coran (auprès du mort) avant de l’avoir lavé ; il n’y par contre pas de mal à avertir les gens du décès.
