Chapitre : Les eaux résiduelles
L’eau en faible quantité dans laquelle a bu un être vivant se nomme « eau résiduelle » et se divise en quatre catégories :
- Une eau résiduelle pure et purifiante : c’est une eau dans laquelle a bu un être humain, un cheval ou tout animal dont la viande est [licitement] comestible.
- Une eau résiduelle impure et dont l’utilisation n’est pas permise : c’est une eau dans laquelle a bu un chien, un porc ou un animal de la famille des prédateurs (féroces) terrestres comme le guépard et le loup.
- Une eau résiduelle dont l’utilisation est blâmable en présence d’une autre eau [naturelle] : c’est l’eau résiduelle du chat, de la poule élevée en liberté, des rapaces comme l’aigle, le faucon et le milan, ainsi que les animaux habitant [dans et] autour des maisons comme la souris, mais n’en fait pas partie le scorpion.
Une eau résiduelle dont l’aspect purifiant est douteux : c’est l’eau résiduelle du mulet et de l’âne. Dans le cas où il n’y aurait que cette eau à disposition, on s’ablutionnera avec et on effectuera l’ablution pulvérale (tayammum), puis on priera.
Chapitre : L’effort de recherche concernant l’état de pureté des récipients et des habits
Lorsque des récipients sont disposés les uns à côté des autres et que la majorité d’entre eux est pure, on fera une recherche [afin de déterminer les récipients purs] pour s’ablutionner et boire, mais si la majorité d’entre eux est impure, on fera une recherche uniquement pour boire.
Lorsque des habits sont mélangés, on fera une recherche dans tous les cas, que la majorité de ces habits soit pure ou impure.